Aller au contenu

Henri-Gatien Bertrand

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Henri-Gatien Bertrand
Henri-Gatien Bertrand
Le général Henri-Gatien Bertrand.

Naissance
Châteauroux, Indre
Décès (à 70 ans)
Châteauroux, Indre
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau de la Principauté de l'île d'Elbe Principauté de l'île d'Elbe
Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Arme Génie
Grade Général de division
Années de service 1793 – 1816
Commandement 4e corps de la Grande Armée
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Bataille des Pyramides
Bataille d'Austerlitz
Bataille d'Iéna
Bataille d'Eylau
Bataille de Wagram
Bataille d'Essling
Distinctions Grand aigle de la Légion d'honneur
Comte de l'Empire
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 14e colonne.
Autres fonctions Grand maréchal du palais
Député de l'Indre
Commandant de l'École polytechnique
Famille Elizabeth Françoise Dillon (épouse)
Henri Bertrand (fils)

Henri-Gatien Bertrand, né le [1] à Châteauroux (Indre) et mort le dans cette même ville, est un général du Premier Empire. Il fut le compagnon de Napoléon à Sainte-Hélène.

Issu d'une famille bourgeoise[2], Henri-Gatien Bertrand naît au château Raoul à Châteauroux, logement de fonction de son père, Henry Bertrand, maître particulier des eaux et forêts, subdélégué de l'intendance de Bourges au département de Châteauroux. La mère de Bertrand, Henriette Boucher, était la fille d'un inspecteur général des Ponts et Chaussées.

Il est élève chez les pères de la Doctrine chrétienne au Collège royal de La Flèche, où Descartes l'a précédé. Le , il entre comme sous-lieutenant à l'École royale du génie de Mézières, et il en sort major de sa promotion.

Lieutenant, il est promu capitaine le et, à vingt-deux ans, il remplace pendant près d'un an (-) l'illustre Monge à la chaire de stéréotomie et de géométrie descriptive de l'École polytechnique, ce qui témoigne de sérieuses capacités en mathématiques.

Carrière militaire

[modifier | modifier le code]
Gloire nationale : Henri-Gatien Bertrand.

Il sert d'abord dans la garde nationale de Paris. Le , son bataillon se porte aux Tuileries pour défendre la royauté constitutionnelle. À ce moment-là, il sauva la vie du député Viénot-Vaublanc en s'interposant face à un coup de sabre.

Sous-lieutenant dans la guerre des Pyrénées en 1795 et 1796, il fait partie l'année suivante de l'ambassade envoyée à Constantinople. Il est alors attaché à la mission du général Aubert du Bayet, ambassadeur extraordinaire auprès de la Porte, afin d'aider les Turcs à organiser la défense des Dardanelles. Après bien des péripéties, la mission parvient à Constantinople où elle se heurte à une fin de non-recevoir des Turcs. Bertrand prend alors le chemin de l'armée d'Italie, qu'il atteint en 1797.

Henri Gatien Bertrand, général français et comte du Premier Empire.

C'est là qu'il rencontre Bonaparte, qu'il suit en Égypte, où il se distingue aux Pyramides et reçoit alors le grade de chef de bataillon. Il est nommé sous-directeur des fortifications. Légèrement blessé à la tête à Aboukir le , son cheval tué sous lui, le général en chef l'appelle pour remplacer son chef de brigade et Bertrand, la tête enveloppée d'un bandage, s'élance à l'attaque du fort d'Aboukir, prend un drapeau et est blessé à la cuisse. En récompense, il est promu chef de brigade. Le , il est promu général de brigade et le , directeur des fortifications d'Alexandrie.

L'Empereur en fait son aide de camp le . À la suite de l'Empereur, il participe à toutes les grandes batailles de l'Empire : il est à Austerlitz[a], à Iéna, obtient la capitulation de Spandau le . Il est à Eylau et au siège de Dantzig. Il est élevé au grade de général de division le , et il est créé comte de l'Empire en .

Le de la même année, le général comte Bertrand, âgé de trente-cinq ans, épouse, à la mairie du Ier arrondissement, Élisabeth-Françoise Dillon, dite Fanny, âgée de vingt-trois ans, fille du général Arthur Dillon (guillotiné en 1794) et de Laure Girardin de Montgérald (1764-1816), créole de la Martinique, petite cousine de l'impératrice Joséphine. Le mariage religieux eut lieu le lendemain à Saint-Leu chez Hortense de Beauharnais, parente de la mariée.

Le couple aura six enfants :

  • Napoléon (1809-1881), 2e comte Bertrand, officier de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur ;
  • Hortense[b]-Eugénie (1810-1889) qui épousera Amédée Thayer, sénateur du Second Empire ;
  • Henri (1811-1878), général de brigade, député de l'Indre, grand officier de la Légion d'honneur ;
  • Alexandre, né et mort à l'île d'Elbe ;
  • Arthur (1817-1871), né à Sainte-Hélène et dont sa mère annonça ainsi la naissance à l'Empereur : « Sire, j'ai l'honneur de vous présenter le premier français qui soit entré à Longwood sans la permission du gouverneur »[3]. Il aura un fils Victor Gabriel Félix () de ses amours avec la tragédienne Mlle Rachel[4], qui servira dans la marine, participera à l'exploration du Congo et sera fait chevalier de la Légion d'honneur[4].
  • Alphonse (1823-1866), officier de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur.

Henri Bertrand est envoyé en Espagne, puis construit les ponts de l'île Lobau sur le Danube qui permettent à la Grande Armée de traverser ce fleuve et de remporter la bataille de Wagram[c],[d]. Il est fait grand aigle de la Légion d'honneur le [5]. Le , il succède à Marmont comme gouverneur général des Provinces illyriennes. C'est un demi-échec, Bertrand, peu à l'aise dans ce rôle nouveau pour lui, semble hésiter à prendre des décisions. À la fin de 1812, Napoléon doit lui retirer ses fonctions, mais il lui donne le commandement du IVe corps de la Grande Armée. Bertrand n'y fait pas merveille, notamment lorsque ses troupes sont battues par Blücher et Yorck devant Wartenburg le . Le , il est nommé grand maréchal du palais et s'installe aux Tuileries le 20.

Après l'Empire

[modifier | modifier le code]
Napoléon Ier dictant ses mémoires aux généraux Montholon et Gourgaud en présence du grand-maréchal Bertrand et du comte de Las Cases. École française, XIXe siècle, musée napoléonien de l'île d'Aix.

C'est tout naturellement qu'il suit l'Empereur à l'île d'Elbe où il exerce les fonctions de ministre de l'Intérieur et gouverneur des affaires civiles. Il y est rejoint par son épouse Fanny, qui mit au monde un petit Alexandre, mort à quelques mois à la suite d'une erreur médicale.

Pendant les Cent-Jours, il se réinstalle aux Tuileries. Il redevient grand maréchal du Palais et le conseiller militaire de Napoléon pendant cette période.

Après Waterloo, il suit l'Empereur à la Malmaison. Il demande alors à Napoléon l'autorisation de le suivre dans son exil. Napoléon accepte et le choisit pour dicter sa lettre au Prince Régent dans laquelle il demande le droit d’asile à la Grande-Bretagne le 13 juillet 1815[6].

Il suit ensuite l'empereur dans le reste de son périple jusqu'à Sainte-Hélène[e]. Là-bas, il s'installe avec sa famille dans une extrémité de l’enceinte de Longwood. Napoléon le choisit pour dicter ses mémoires des Lettres du Cap et de La campagne d’Égypte. Lorsque la santé de son épouse décline et qu'elle donne naissance à un cinquième enfant, Bertrand demande à Napoléon la permission de rentrer en Europe, mais ce dernier refuse[6].

Le , Bertrand est condamné à mort par contumace pour trahison envers le roi Louis XVIII, à cause d'une lettre secrète qu'il a écrite au duc de Fitz-James dans laquelle il déclare : « je reste sujet du Roi et je serai son sujet fidèle », et promet de quitter Napoléon en échange d'un retour chez sa famille en France[7]. Bertrand revient à Paris en . Amnistié de sa condamnation à mort par contumace le [f], triomphalement accueilli à Calais, il se partage entre ses terres de Laloeuf, près de Nohant-Vic, et son petit hôtel parisien de la rue de la Victoire.

La monarchie de Juillet le nomme recteur de l'École polytechnique en . Élu député de l'Indre en 1831, il siège à gauche où il milite pour la "liberté illimitée de la presse" et l'abolition de l'esclavage[8]. Il est battu en 1834, et se retire de la vie publique.

Sa femme meurt d'un cancer du sein le . Ses deux fils aînés lui causent bien des soucis, à tel point qu'il s'éloigne d'eux pendant trois ans à la Martinique, avec le titre de gouverneur, sous le prétexte d'exploiter les plantations de canne à sucre léguées par sa belle-mère : les Coteaux (284 ha) et les Salines (116 ha) ; on y compte près de 250 esclaves[9],[10].

Bertrand dans les dernières années de sa vie.

Revenu en France en 1840, il remet à Louis-Philippe l'épée de l'Empereur. Cet acte n'est pas sans soulever l'indignation de la famille Bonaparte qui réclamait ce legs que leur illustre parent leur avait laissé par testament[7].

Avec son dernier fils Arthur, Bertrand embarque sur la Belle Poule le et participe à l'expédition organisée pour ramener les cendres de l'Empereur Napoléon restées à Sainte-Hélène depuis [7]. Arthur a d'ailleurs raconté ce retour des cendres dans un ouvrage intitulé Lettres sur l'expédition de Sainte-Hélène en 1840[11].

À l'automne 1842, le général Bertrand gagne à nouveau la Martinique où il séjourne quelques mois. Après un périple maritime dans les Caraïbes, il débarque à la Nouvelle Orléans et visite les États-Unis du sud au nord-est ( - ) : c'est l'occasion pour lui de découvrir un pays où il a failli accompagner Napoléon en 1815. Il bénéficie d'un accueil très chaleureux dans toutes les villes où il passe et rencontre plusieurs personnalités politiques américaines de premier plan[12].

Plaque apposée sur le lieu de sa mort.

À son retour en France, victime d'un refroidissement, il meurt brutalement à Châteauroux le , à l'âge de soixante-dix ans. Son enterrement, suivi seulement par son fils Arthur, fait contraste avec son ultime destinée : le , sur la proposition du colonel et député Bricqueville, on ramène sa dépouille à Paris pour l'enterrer aux Invalides, vis-à-vis de Duroc. Son tombeau se situe à gauche derrière le maître-autel du Dôme des Invalides, au niveau du palier intermédiaire par lequel on accède à la crypte ouverte où se trouve le tombeau de Napoléon.

En 1848, la Deuxième République abolit définitivement l'esclavage. Cette abolition s'accompagne toutefois de l'indemnisation par l'État des propriétaires esclavagistes[13]. Les héritiers Bertrand touchent ainsi, en 1849, la somme de 113 359 Francs or en compensation du préjudice financier causé par l'affranchissement des esclaves de leurs deux plantations martiniquaises[14].

Publications

[modifier | modifier le code]
Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Est, 13e et 14e colonnes.

Ses fils ont publié en 1847 les Campagnes d'Égypte et de Syrie (2 volumes in-8 et atlas), qu'il avait écrites à Sainte-Hélène, sous la dictée de Napoléon. Son dernier fils, Arthur, a également publié Lettres sur l'expédition de Sainte-Hélène en 1840, chez Paulin Éditeur en 1841.

Parmi les autres écrits de Bertrand, on trouve :

  • Sur la détresse des colonies françaises en général, de l'île Martinique en particulier… chez Firmin Didot frères, 1838.
  • Lettres à Fanny (1805-1815), annotées et présentées par Suzanne de la Vaissière-Orfila, Paris, Albin Michel, 1979.

Le général Bertrand est également l'auteur des Cahiers de Sainte-Hélène, une relation scrupuleuse, cryptée, au jour le jour des moindres mots, faits et gestes de Napoléon 1er, en exil à Sainte-Hélène, du à .

Les Cahiers de Sainte-Hélène se composent de trois volumes publiés longtemps après la mort de Bertrand[15], et correspondent à la cote 390 AP 25 du Centre historique des Archives nationales, à Paris. Le premier volume commence le et ne comprend pas le Journal de Sainte-Hélène coté 390 AP 24, qui commence le . Celui-ci reste donc à ce jour, inédit. En revanche, les « dates et notes pouvant servir de suite au journal du comte Las Cases », également cotées 390 AP 24, ont été intégrées à ce premier volume par l’éditeur. D’autre part, ces Cahiers ne restituent pas le texte original de façon intégrale. Les documents publiés comptent en effet de nombreuses lacunes certainement dues aux difficultés de lecture du manuscrit. Sous la cote 390 AP 32 sont répertoriés les transcriptions des manuscrits de Bertrand : Dossier 1. « Notice pour mes enfants ». Dossier 2. « Dates et notes pouvant servir de suite au journal du Comte Las Cases ». Dossier 3. Cahiers de Sainte-Hélène. Cette transcription est l’œuvre d’Ernest Razy, conseiller à la Cour des Comptes à qui la fille du général Bertrand, Hortense, devenue Mme Thayer, avait légué le manuscrit des Cahiers de Sainte-Hélène reçu en héritage, avec mission de le publier après sa mort[16].

Figure Blasonnement
Armes du comte Bertrand et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Château-Roux))

Écartelé : au premier des comtes militaires ; au deuxième d'or, à l'ombre de soleil rayonnant d'azur, au troisième d'or, au palmier de sinople, issant de la pointe et fruité du champ, trois à dextre, trois à sénestre, posés deux et un, au quatrième d'azur au créquier d'or issant de la pointe.[17],[18],[19]

Livrées : bleu, rouge, jaune et vert ; le vert dans les bordures seulement[17].

Postérité

[modifier | modifier le code]
Musée Bertrand dans l'ancien hôtel particulier du général.

L'hôtel particulier où a résidé le général Bertrand à Châteauroux a été transformé en un musée, le musée Bertrand, qui abrite des fonds napoléoniens ainsi que des collections d'archéologie, d'art et d'histoire[20].

La rue du Général-Bertrand (Paris) lui rend hommage.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Jean Tulard, Dictionnaire Napoléon, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-02035-3)
  • Jacques de Vasson, Bertrand, le Grand Maréchal de Sainte-Hélène, Issoudun, 1935
  • Le Général Bertrand, fils du Berry, catalogue de l'exposition du bicentenaire, musée Bertrand, Châteauroux, 1973
  • Michel Berthelot, Bertrand, grand-maréchal du Palais. Dans les pas d'un fidèle, Châteauroux, Chez l'auteur, 1996
  • Annette Surrault, De la Campagne d'Égypte au Berry. Le général Henri-Gatien Bertrand et le savant Hervé Faye, Issoudun, Alice Lyner Ed., 2012
  • Philippe Loiseleur des Longchamps Deville, « À Beauregard et La Jonchère, Bertrand et Fanny », Revue de l'Histoire de Versailles, 1983.
  • Arthur Bertrand, Lettres sur l'expédition de Sainte-Hélène en 1840, Paulin Éditeur 1841

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
Notes
  1. Bertrand fait preuve de talent et de courage à Austerlitz, et, après la bataille on le vit, à la tête d'un faible corps, ramener un grand nombre de prisonniers et 19 pièces de canon.
  2. Prénom de sa marraine, Hortense de Beauharnais.
  3. Il rend le service le plus essentiel de la campagne à Essling les 21 et 22 mai 1809, par la rapide construction des ponts hardis établis sur le Danube. Sans l'active habileté de Bertrand, l'armée française renfermée dans Unter-Lobau (une île du Danube), ne peut se porter sur le champ de bataille de Wagram
  4. Entre autres un pont de 60 arches, long de 210 toises dont Napoléon dira: "Le plus beau travail fait depuis les Romains" - Dictionnaire Napoléon - Jean Tulard - P208
  5. « C'était un homme fort borné, mais très honnête », tranche la comtesse de Boigne. « Il a été bon mari et bon gendre […] On dit qu'il avait de la capacité dans son arme. L'Empereur était bon juge et le distinguait, mais je crois que son vrai mérite était un dévouement aveugle et sans bornes d'aucune espèce ».
  6. Louis XVIII annule le jugement et le réintègre dans tous ses grades.
Références
  1. Archives départementales de l'Indre Cote 044/AC GG 37-38/01, Châteauroux, 1770-1784
  2. « […] mais de ces bourgeois en route pour la noblesse et déjà vivant noblement » (Frédéric Masson, Napoléon à Sainte-Hélène, tome I, p. 87).
  3. Lettres sur l'expédition de Sainte-Hélène en 1840, par Arthur Bertrand https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5579591g/f96
  4. a et b « Ecole Navale / Espace tradition / Officiers célèbres », sur ecole.nav.traditions.free.fr (consulté le )
  5. Testu, Almanach impérial pour l'année 1810 : présenté à S.M. l'Empereur et Roi par Testu, Paris, Testu, (lire en ligne)
  6. a et b Suzanne de la Vaissière-Orfila (sous la direction de Jean Tulard), Dictionnaire Napoléon : Henri-Gatien Bertrand, Paris, Fayard,
  7. a b et c Albert Benhamou, L'Autre Sainte-Hélène, 2010.
  8. Dictionnaire Napoléon - Jean Tulard - P209
  9. https://amismuseechateauroux.files.wordpress.com/2013/11/le-fils-de-sainte-hc3a9lc3a8ne-pdf.pdf
  10. « Rompre avec un silence : Joséphine et l’esclavage », sur musees-nationaux-malmaison.fr (consulté le )
  11. Arthur Bertrand, Lettres sur l'expédition de Sainte-Hélène en 1840, Paulin, 1841.
  12. Lucien Lacour, « Le général Bertrand aux États-Unis en 1843 : jours de gloire et rencontre d’un pays », Cahiers d’archéologie et d’histoire du Berry, n° 201, Bourges,‎
  13. « Les indemnités versées aux propriétaires d’esclaves recensées dans une base de données | CNRS », sur www.cnrs.fr, (consulté le )
  14. CNRS - Base de données Repairs, « Bertrand (héritiers) », sur esclavage-indemnites.fr (consulté le )
  15. Cahiers de Sainte-Hélène, décryptés et annotés par Paul Fleuriot de Langle :
    • Journal 1816-1817, éd. Sulliver, Paris, 1951 ;
    • Journal 1818-1819, éd. Albin Michel, Paris, 1959 ;
    • Journal janvier-mai 1821, éd. Sulliver, Paris, 1949.
  16. Source et citations : Fonds du général Bertrand 390 AP 1-34, Archives nationales, Paris.
  17. a et b PLEADE, Archives nationales.
  18. Armorial de J.B. Rietstap et ses compléments.
  19. Source : heraldique-europeenne.org.
  20. Fiche du Musée Bertrand sur la base Museofile (répertoire des musées de France, sur le site du Ministère de la Culture). Page consultée le 11 février 2019.